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La guerre fait rage. Deux camps s'opposent, déchirant le monde. Lequel choisirez-vous?
 
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 Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours]

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Elena Chase
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Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours] Vide
MessageSujet: Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours]   Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours] EmptyLun 18 Mar 2013 - 11:00

Les Chroniques d'Après-Guerre

Auteur : Elena Chase

Rating : T

Résumé : Harry Potter a gagné la bataille finale. Ses amis et son Amour le soutiennent, que va-t-il advenir de lui? Qu'est-ce qu'une ancienne prophétie vient faire dans cette histoire? Pourquoi chamboule t-elle le Survivant et ses alliés? Quelle est cette nouvelle menace qui se dresse? Prêt à tout pour détruire Ginny?

Crédit : Rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, je ne fais qu'imaginer ce qui pourrait arriver à ses personnages. Je ne suis pas rémunérée pour ce que je fais.





Prologue.

Maman, papa.

C'est une façon bien étrange de m'adresser à vous, j'en ai conscience. C'est Hermione Granger, une née-moldue, mais surtout ma meilleure amie qui m'a conseillé d'écrire. Si je devais tout vous raconter, j'écrirais des centaines de pages. Alors je vais essayer de vous résumer ma vie.
Voilà 16 ans que Voldemort vous a tué. Oui, c'est long, très long... Trop long. J'ai 17 ans et j'ai sauvé le monde sorcier- et le monde moldu. Bien que je ne saisisse pas moi-même la raison qui me pousse à écrire cette lettre, Voici le résumé de ma vie:

J'ai grandi dans une famille moldue, les Dursley. Mon oncle et ma tante ne m'ont jamais révélé que j'étais un sorcier. Je n'ai pas eu une enfance facile mais je crois que c'est mieux ainsi. J'ai été « préparé » si je peux dire à ce qu'allait être ma vie à Poudlard.
A mes 11 ans, j'étais petit, maigrichon et rapide. Il fut assez complexe de trouver la baguette qu'il me fallait. Je fini par entrer en première année à Poudlard. J'étais émerveillé, par la magie, par le château, par les repas aussi. Tout était merveilleux, fantastique. Je commençais alors à rencontrer mes meilleurs amis, Ronald Weasley, « un traître à son sang » ou un sorcier au sang pur ne partageant pas les idées des mangemorts et de Voldemort. Et Hermione Granger, l'élève la plus brillante de Poudlard, et bien d'autres personnes encore, mais j'en parlerai plus tard. Mon ennemi juré aussi, Drago Malefoy. Inutile d'en dire plus. Lors de mon premier cours de vol, suite à une série d'événement, j'ai été sélectionné dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor. J'étais le plus jeune joueur de l'équipe depuis un siècle (je le suis toujours d'ailleurs). Un excellent attrapeur d'après les autres. Plus tard, J'ai eu à affronter mon professeur de Défense contre les forces du mal (et l'hôte de Voldemort).

Lors de ma deuxième année, la chambre des secrets a été réouverte, j'ai rencontré la famille Weasley au complet. Et je suis arrivé à Poudlard en voiture volante, pile dans le saule cogneur. Autant dire que Rogue ne nous a pas ratés sur ce coup-là. J'ai appris que j'étais un fourchelang, et j'ai sauvé Ginny Weasley en affrontant le mage noir.

En troisième année, j'ai rencontré les détraqueurs, je me suis évanoui, notre nouveau professeur de Défense contre les forces du mal, un certain R.J Lupin m'a appris à lancer un patronus. (Il prend la forme d'un cerf), j'ai souvent eu peur cette année-là, l'homme qui vous avez vendu à Voldemort, Sirius Black, me cherchait pour « finir le travail ». Sur la carte du maraudeur (Fred et George Weasley me l'avait offerte pour que je puisse aller à Pré-au lard) j'ai trouvé un point représentant le nom de Peter Pettigrow. J'ai appris la vérité dans la cabane hurlante.

L'année suivante, le Tournoi des Trois Sorciers devait avoir lieu à Poudlard. Trois champions furent élus, puis moi. Ce n'était pas prévu, il fallait avoir 17 ans pour être candidat mais avec Lui... J'ai passé chaque épreuves avec succès pour voir l'autre candidat de l'école -Cédric Diggory- mourir devant mes yeux. Et Voldemort retrouver son corps. Je l'ai affronté et je m'en suis tiré de justesse.

Le ministre mit alors une de ses sous-fifres au poste de professeur de Défense contre les forces du mal. Je fût privé de Quidditch et nous avons dû créer un groupe pour étudier cette matière. L'A.D ou Armée de Dumbledore. J'en étais en quelque sorte le leader. A la fin de l'année, Luna Lovegood, Neville Londubat, Ron, Hermione, Ginny et moi pénétrions dans le département des mystères. C'est dans la salle de la mort que Bellatrix Lestrange a tué Sirius.

Et puis, vînt la plus belle année que j'ai passée à Poudlard, mais aussi la dernière à ce jour. C'est là, que je suis sorti avec Ginny, là que j'ai compris que je l'aimais. C'est aussi cette année que j'ai appris comment vaincre Voldemort. Et c'est là, que j'ai vu Severus Rogue (qui était devenu professeur de Défense contre les forces du mal) tuer Dumbledore après que le jeune Drago ait désarmé le vieil homme. Voldemort s'est emparé du ministère, les nés-moldus étaient menacés.

J'ai fui durant toute l'année suivante, Ron et Hermione m'ont soutenu. J'ai découvert et détruits les objets qui rendaient le seigneur des ténèbres immortel. Je me suis alors rendu à Poudlard et là, comme Dumbledore me l'avait promis 7 ans plus tôt, je trouvais l'aide que je demandais. La lutte fut terrible et nos pertes lourdes. Je me rendis après avoir vu les souvenirs de Rogue prouvant son « innocence ». Vous m'avez accompagné, Sirius et Remus aussi. Mais face au mage noir, je réalisais à quel point j'aimais la vie et surtout, Ginny.

Voilà, je ne sais pas vraiment que dire de plus. Je ne sais même pas pourquoi j'ai écrit ces mots, mots que vous ne pourrez jamais lire. Après le déjeuner, je demanderai l'autorisation de me rendre à Godric's Hollow et, je poserai cette lettre sur votre tombe.
C'est étrange, en écrivant cette lettre (et grâce à ce que j'ai appris au fil des années) j'ai pu imaginer chacune de vos réactions alors que je n'ai jamais pu vous connaître.


Votre fils survivant et aimant.

Harry.


Le jeune homme relisait sa lettre pour la énième fois. Il soupirât et se prit la tête entre ses mains. Il sentit alors une main fine, douce et chaude se poser sur son épaule. Il pliât le parchemin avant de se retourner pour croiser le regard de Ginny. Il la serrât tendrement contre lui avant de l'embrasser. Ils descendirent prendre leur petit-déjeuné. Perdu dans ses pensées, le jeune homme ne se rendit pas compte du silence qui s'installa dans la salle. Ce n'est que lorsque nombre des personnes présentent se levèrent d'un bond, visant quelque chose -ou plutôt un groupe de personne- qu'il comprit que quelque chose n'allait pas. Il ne se levât pas, restant assit sans bouger. Il voulait savoir ce qui se passait mais même debout, il n'en aurait pas la chance. Ce fut alors que la voix – reconnaissable et désagréable- de Zaccharias Smith s'élevât, résonnant avec force à travers la Grande Salle.

- C'est fini, les mangemorts ont perdus alors à quoi bon utiliser un subterfuge pour nous atteindre?

Le déclic se fit dans l'esprit du brun à lunettes, des intrus venaient de pénétrer dans la salle. Il se demandât un instant quel pouvait bien être le « subterfuge » dont parlait Zacharias. Il sortit alors la carte du maraudeurs, il la tapotât rapidement avec sa baguette tout en pensant à la formule -comme s'il s'agissait d'un sort informulé. La carte s'activât et, malgré le nombre de point et de noms, il put lire le nom des personnes qui venaient d'entrer. Il blêmit avant de poser sa main sur l'épaule de la personne la plus proche de lui -en l'occurence, Ginny. Elle lui jetât un bref regard avant de baisser sa baguette et de se rasseoir. Elle fut bientôt immitée par toute la table des Gryffondor – elle-même imitée par tous les autres élèves. Seul Zacharias demeurait encore debout, menaçant les nouveaux venus. Harry prit la parole d'une voix calme et posée mais néanmoins menaçante:

- Baisse ta baguette et assieds-toi Smith, on ne cours aucun risque.

- Comment peux-tu le savoir Potter?

Un léger sourire passât sur le visage du jeune homme. Il jetât un coup d'œil à Sirius qui fronçait les sourcils.

- La carte ne ment jamais.

Les maraudeurs sourirent ou du moins, Remus et Sirius. Ceux qui étaient représentés par la carte comme étant James et Lily Potter échangèrent un regard perplexe. Le silence était plus que total. Harry fixât longuement la jeune femme brune aux yeux bleus qui devait être sa mère. Son regard laissait entrevoir un autre monde, un monde remplit d'amour et de tendresse. Mais dans ses yeux, il put lire un désarroi et une panique toujours grandissante. A côté d'elle, un jeune homme blond, les cheveux en bataille et les yeux gris semblaient prêt à faire la première blague qui lui passerait par la tête. Le jeune homme ne bougeait pas, son esprit fonctionnait à toute vitesse mais il ne parvenait pas à comprendre. S'il s'agissait bien de ses parents, que faisaient-ils sous cette apparence? Smith semblât hésiter avant de rétorquer sur un ton mauvais:

- Dans ce cas, qui sont les deux nouveaux?

Il inspirât profondément, ne sachant comment présenter les choses. Il se levât; Ginny l'imitât, posant sa main sur son épaule pour lui signifier son soutien. Ron, Hermione, Neville et Luna firent de même. Zacharias se rassit aussitôt, détournant le regard. Un sourire satisfait passât sur les lèvres du jeune homme. Un froid mordant lui saisit les entrailles alors qu'il allait parler. Il comprit très vite qu'il s'agissait des détraqueurs. Il se revit face au mage noir, quelques instants avant de mourir. Mais ce souvenir était intimement lié à un autre bien plus heureux. Il laissât le souvenir l'envahir et agitât négligemment sa baguette. Un patronus en forme de cerf en jaillit, plus brillant que jamais. Au même moment, il vit un cheval sortir de la baguette de Ginny. Le jeune homme croisât le regard désespéré d'Hermione et ne pût s'empêcher de sourire.

- Dégoûtée Hermy?

- Non, désespérée. Je ne pourrais jamais te surpasser en Défense contre les forces du mal.

Les weasley, Harry et quelques autres éclatèrent de rire. Dumbledore pointât sa baguette sur James puis sur Lily et ceux-ci retrouvèrent leur apparence. Ginny qui n'avait pas cessé de lancer des regards meurtriers à la jeune femme qu'Harry ne cessait de regarder, rougit en saisissant son erreur. Lily ne semblait pas lui en tenir rigueur. Quelques secondes s'écoulèrent sans que rien ne se passe, puis, comme si tous comprenaient ce que leurs yeux leurs révélaient, ils se levèrent pour étreindre un proche, un ami, un frère -ou pour d'autre encore, un parent. Lorsque tous se furent salués, ils se séparèrent en plusieurs groupes. Les retrouvailles ne faisaient que commencer.


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Elena Chase
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours]   Les Chroniques d'Après-Guerre [en cours] EmptyMar 19 Mar 2013 - 9:09

Les Chroniques d'Après-Guerre

Auteur : Elena Chase

Rating : T

Résumé : Harry Potter a gagné la bataille finale. Ses amis et son Amour le soutiennent, que va-t-il advenir de lui? Qu'est-ce qu'une ancienne prophétie vient faire dans cette histoire? Pourquoi chamboule t-elle le Survivant et ses alliés? Quelle est cette nouvelle menace qui se dresse? Prêt à tout pour détruire Ginny?

Crédit : Rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, je ne fais qu'imaginer ce qui pourrait arriver à ses personnages. Je ne suis pas rémunérée pour ce que je fais.





Chapitre premier : Révélation et réconciliation

Un sac à l'épaule, elle avançait d'une démarche assurée. Elle avait appris depuis longtemps à ignorer le regard des passants. Ses yeux d'un bleu profond attiraient toujours les regards fascinés, on pouvait y lire tous ses sentiments, toutes ses interrogations. Ses cheveux bruns, tombaient en cascade au creux de ses reins. Sa peau demeurait blanche malgré les nombreuses heures qu'elle pouvait passer au soleil. Arrivée devant la porte de son appartement, elle ouvrit et pénétra dans le petit salon. Elle poussa un profond soupir avant de sortir un petit morceau de bois de son sac. Les sourcils froncés, elle se remémora le jour où on le lui avait remis.

FLASHBACK:

Elle venait de finir sa rééducation, un accident de voiture suivit de quelques mois dans le coma. Son médecin, un vieil homme qui se trouvait être le directeur de la clinique privée dans laquelle elle était hospitalisée, le lui avait remis. Assise dans le fauteuil, elle avait longuement dévisagé l'homme à la bonhomie engageante qui se trouvait face à elle.

- Qu'est-ce donc? Et pourquoi me le donner?

Il avait souri, d'un de ces sourires froids qui n'atteignent jamais le regard.

- C'est une partie de votre passé, un jour le voile sera totalement levé. Et ce jour-là, vous aurez besoin de ceci.

Elle avait froncés les sourcils, ne comprenant pas ce que ce vieil homme aux yeux noisette pétillants de vie voulait dire. Mais comme toujours dans ces cas-là, elle n'avait rien dit, réfléchissant au sens caché de cet événement.

FIN FLASHBACK.

Elle passa une main dans ses cheveux, dérangeant la coiffure de « petite fille bien sage et stricte » qu'elle arborait constamment. Elle n'arrivait toujours pas à se reconnaître dans le miroir qui lui faisait face. Elle poussa un nouveau soupir, tous les médecins qu'elle avait vu lui avaient assuré de retrouver des bribes de son passé perdu depuis l'accident. Il semblait qu'elle n'avait aucune famille, ce qui ne l'aidait pas. Cela faisait près de trois ans qu'elle menait une vie « normale », trois ans seulement qu'elle croisait son reflet et elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle observait une autre personne. Elle sourit face à cette pensée, c'était absolument impossible. Elle s'affala dans son canapé et alluma la télévision d'un geste naturel, mécanique. Elle resta un moment comme ça, à regarder les informations avant de se lever et de préparer son repas. Tout était toujours ainsi, à la fois mécanique et naturel. Toujours les mêmes gestes, les mêmes heures, les mêmes choses. Elle posa les tagliatelles au pesto sur la table et commença à manger devant le début de ce qui aurait dû être une comédie sentimentale. Mais ce soir-là, l'Angleterre et l'Ecosse s'affrontaient dans un match de hand-ball. Le capitaine de l'équipe d'Angleterre -qui partait favorite- fut appelé à parler au micro. Le dénommé Eagle Storm s'avança, il arborait un large sourire plus que chaleureux.

- Nous avons toutes les chances de remporter ce match. L'entraînement a été rude mais l'équipe ne s'est jamais aussi bien portée. Sur ce, je vais vous laisser. Nous avons un match à remporter.

Sur ces mots, le capitaine aux cheveux châtains tirant sur le blond et aux yeux gris acier courut en direction du terrain. Elle ne changea pas de chaîne, regardant le match jusqu’à son dénouement. Elle n’avait pu détacher son regard de Storm, il lui rappelait, quelque chose –ou quelqu’un- ayant appartenu à son passé perdu. Elle partit se coucher en songeant au beau capitaine de l’équipe gagnante. Sa nuit fut agitée. Comme à chaque fois, elle rêva d’un homme aux cheveux d’un noir de jais et aux yeux noisette. Et comme à chaque fois, dans ses songes, un bébé d’un an environ, essayait d’attraper des volutes de fumée multicolores. Ses yeux verts émeraude riaient de bonheur. Et comme à chaque fois, elle se réveilla en sursaut alors que les visages cédaient la place à un jet de lumière verte. Essoufflée, le corps recouvert d’une fine couche de sueur. Elle regarda le cadran de son réveil qui affichait 6 h 07. Un soupir et elle se leva, et elle se dirigea vers la salle de bain. Elle s’habilla rapidement, se maquilla et petit-déjeuna. Environ une heure et demie plus tard, elle prenait le métro pour aller travailler.


……………………………………………………………………………………


Il marchait calmement, il était fier de lui et de son équipe. Le match était le meilleur qu’ils aient jamais joués jusqu’à ce jour. Ils s’étaient tous couchés très tard et levés vers deux heures de l’après-midi. Ils s’étaient alors séparés, chacun retournant chez lui. Eagle riait à gorge déployée en entrant chez lui. Il ignorait pourquoi mais il avait l’esprit et le cœur léger –surtout depuis que son mal de tête avait disparu. Une fois dans le salon, il jeta sa veste sur le fauteuil avant de se diriger vers le frigo. Il soupira et il put entendre l’écho de son soupir lui répondre. Son frigo était si souvent vide qu’il commençait à se demander s’il le remplissait vraiment. Attrapant son téléphone –qui trainait sur le bar- il composa le numéro de son traiteur chinois préféré. Une heure plus tard, les sachets vides s’étalaient sur la table basse et Storm regardait la télévision, affalé sur le canapé. Son téléphone sonna et il décrocha.

- Storm, j’ai besoin de toi ! J’ai des ennuis, il me faut un avocat mais… Je n’ai pas les moyens. Aide-moi ! je t’en supplie !

Eagle soupira son ex –avec laquelle il était resté en bon terme, chose exceptionnelle- s’était encore fourrée dans les ennuis.

- Qu’est ce qui t’es arrivé ? Et pourquoi ne pas prendre un avocat commis d’office ?

- J’ai beaucoup bu pour fêter ta victoire et… je me suis retrouvée face à un inconnu, mort. Avec l’arme du crime entre les mains. Je te jure que je n’ai rien fait. Je t’en prie, crois-moi.

- Calme-toi, je vais te trouver un avocat digne de ce nom. Et je me charge de tout, garde ton calme.

- Merci beaucoup.

Il raccrocha et passa une main dans ses cheveux, les ébouriffants un peu plus. Il était joueur professionnel, et il avait hérité une véritable fortune de son père. Payer ne serait donc pas un problème. Par contre, il avait beau défier constamment la loi, il ne se faisait pas attraper -et surtout pas pour meurtre. Il ne savait pas le moins du monde à qui il allait bien pouvoir s’adresser. Il appela donc un de ses coéquipiers.

- Salut Tom !

- Hey Eagle ! Qu’est ce qui t’arrives ?

- Tu te souviens de mon ex, Tina ?

- Euh… La blonde qui n’en voulait qu’à ton argent ? Oui, je me souviens.

- Elle a… des ennuis

- Du genre ?

- Elle a trop bu et elle s’est réveillée en face d’un gars mort avec l’arme du crime entre les mains. Et elle me jure que ce n’est pas elle.

- Et elle te demande de l’aider ?

- Oui, je lui aie dit que je me chargerai de tout… Et comme tu as eu quelques… soucis. Je me suis dit que tu pourrais peut-être m’aider.

- Maitre Alysea Rose, elle devrait pouvoir l’aider. Je la contacte et je te rappelle pour que tu la rencontre.

- Merci.

- De rien, aller à plus.

Le lendemain, la sonnerie du téléphone réveilla Eagle. Grommelant, le jeune homme répondit. C’est la voix encore chargée de sommeil qu’il parla.

- Eagle Storm.

- C’est Tom.

Eagle se réveilla totalement à cet instant.

- Alors ?

- Elle veut d’abord rencontrer son « patron ». Celui qui va payer. Elle verra ensuite Tina et surtout, essayera de l’aider.

- Quand ?

- A midi, au « riche milliardaire ». C’est un resto du centre.

- J’y serai. Merci c’est sympa.

Tom rit avant de raccrocher. Storm avisa l’heure qu’il était à sa montre et fronça les sourcils. Il était dix heure passée, il fallait qu’il se prépare et vite. Il avala un café avant de prendre une douche, de s’habiller et de partir. Il arriva au restaurant avec un bon quart d’heure d’avance, il s’installa à la terrasse et attendit. Moins de cinq minutes plus tard, elle arrivait. Brune, les yeux bleus, la démarche assurée. Il sourit légèrement. Tom savait s’entourer. Se levant, il l’accueillit galamment et se présenta. Il était sûr de la connaitre, il ne pouvait détacher son regard d’elle et le moindre de ses gestes faisaient battre son cœur avec force. Et puis, elle parla et tous les souvenirs qu’il avait perdus depuis si longtemps lui revinrent en mémoire. Il plongea son regard dans celui –troublé- de la jeune femme. C’est là que le déclic se fit.

- POTTER !

- EVANS !

- Mon cœur !

- Mon ange !

Puis le silence. Ils n’arrivaient pas à détourner le regard de l’autre. Tout le monde les regardait de manière étrange.

- Je comprends…

Alysea ou plutôt, Lily se leva d’un bond, saisit la main du jeune homme et l’entraina à sa suite dans sa course folle.


……………………………………………………………………………………


Il contemplait le baldaquin de son lit depuis un bon moment, il poussa un soupir las avant de se lever. Il n’avait dormi que quelques heures et le sommeil le fuyait depuis. Lentement, il descendit les étages avant de gagner la Grande Salle. La pièce avait été changée en un gigantesque dortoir pour l’occasion. Le plafond magique laissait apercevoir la lune et les étoiles. Le peu de lumière diffusée suffisait à reconnaitre la couleur des cheveux des dormeurs. Un léger sourire aux lèvres, le jeune homme avança en direction du groupe de rouquin profondément endormi. Là, il s’assit à côté de la plus jeune et la contempla un long moment. Elle commença à s’agiter dans son sommeil, la frayeur prenant de plus en plus de place sur son visage. Ne pouvant supporter de voir la jeune femme ainsi torturée, il caressa doucement son visage. Sa respiration redevint peu à peu normale. La rouquine sembla se détendre. Il sourit, attendrit par la jeune femme. Il continua à caresser le visage de sa douce. Au bout d’un moment, il put voir un sourire apparaitre sur les lèvres de la jeune fille. Il remarqua que sa respiration se faisait moins profonde, plus rapide. Il se pencha alors sur elle et déposa un léger baiser sur ses lèvres tel le prince charmant réveillant sa princesse. C'est ce qu’elle était, sa princesse. Aussitôt, elle ouvrit les yeux et l’observa en souriant. Elle jeta un rapide coup d’œil au plafond avant de froncer les sourcils.

- Tu ne devrais pas dormir ?

- J’ai dormi un peu mais… je n’y arrive plus.

- Cauchemars ?

- Non, insomnie.

Elle leva la main et la posa sur la joue du jeune homme assit à ses côtés. Lentement, elle suivit sa mâchoire du bout des doigts, arrivant à son menton, elle remonta. Elle remonta lentement avant de glisser sa main sur sa nuque. Là, elle hésita. Il sourit face à l’hésitation de la jeune fille. Et déposa ses lèvres sur les siennes. Il l’embrassa comme elle l’avait embrassé le jour de son anniversaire, mettant tout l’amour qu’il éprouvait pour elle dans ce baiser. Il y avait si longtemps qu’il rêvait de l’embrasser à nouveau, de la serrer contre lui. Plus rien n’avait d’importance, elle seule l’était. C’est le souffle court qu’ils s’écartèrent légèrement l’un de l’autre. Leurs yeux brillaient. Un large sourire trônait sur leurs lèvres, ils étaient heureux tout simplement. D’un geste, elle l’invita à s’allonger près d’elle, sur le lit de camp. Le jeune homme s’exécuta avant de la serrer dans ses bras. Elle se pelotonna contre lui, calant son visage contre l’épaule du jeune homme. Il ne bougea pas, glissant seulement une main dans les cheveux de la rouquine. Peu à peu, la respiration du jeune home se fit plus lente, ses paupières plus lourdes. Il se laissa emporter par le sommeil en serrant la jeune femme qu’il aimait contre lui.


……………………………………………………………………………………


Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, elle ne put retenir un sourire. Harry était toujours là, il la serrait en douceur contre lui. Elle entendit des bruits autour d’elle –des murmures pour être précise. Son sourire se fana et elle eut soudain envie de disparaitre. Elle se crispa et se demanda si elle avait une chance de s’en tirer cette fois-ci. Soudain, une voix qu’elle ne connaissait que trop bien, s’exclama de l’autre bout de la Grande Salle :

- Je vais le tuer !

Harry se leva en sursaut et rajusta ses lunettes sur son nez avant d’affronter le regard meurtrier de Ron. Ginny attrapa sa baguette –qui lançait des étincelles rouges- et lança un regard noir à son frère. En temps normal, une violente dispute aurait éclaté entre eux. Là, Ron ouvrait la bouche mais il n’eut pas le temps de dire un mot qu’Hermione l’arrêtait d’un regard. Bien que pâle, Harry posa une main sur l’épaule de Ginny et la serra légèrement, l’invitant à se calmer. Enervée par l’attitude de son frère, la jeune femme rangea sa baguette, sans un mot. Elle se tourna alors lentement vers le jeune homme sans faire attention aux autres.

- Désolée pour le réveil.

Sur ces mots murmurés, elle tourna les talons et quitta la Grande Salle sans un regard en arrière. Elle entendait les bruits de pas d’une personne qui la suivait. Elle ne ralentit pas, ne tenta pas de la semer avant d’être arrivée au dortoir des filles. Là, elle s’installa sur son lit. Allongée, le regard fixé au plafond, elle sentit que l’on s’asseyait à côté d’elle. Ginny ne regarda même pas cette direction, elle savait déjà de qui il s’agissait.

- Si j’avais su que vous dormiez ensemble, je l’aurai retenu…

- Comme tu l’as fait le jour de l’anniversaire d’Harry ? Ne t’en fait pas, je connais mon frère et quand il s’agit de m’empêcher d’être tranquille avec Mon petit ami, il est impossible à arrêter. (elle soupira avant de tourner la tête vers Hermione. Celle-ci la regardait, pensive.) De plus, je ne t’en veux pas. Comment le pourrais-je ? Tu es ma meilleure amie et je sais que mon frère peut être intraitable. Et puis, j’ai peut-être un peu trop tendance à m’emporter avec lui…

Hermione sourit à la remarque de la rouquine avant de plonger son regard dans le sien.

- Je maintiens que j’aurais pu le retenir.

Ginny fronça les sourcils, et ouvrit la bouche avant de la refermer. Puis elle commença d’une voix calme, prudente.

- C’est impossible Herm… A moins que… Vous sortez ensembles !

Un sourire joyeux prit place sur le visage de Ginny qui serra Hermione dans ses bras à lui en rompre les côtes. Enfin calme, la rouquine et la brune entamèrent une longue conversation –vitale qui plus est- sur les garçons, sans pour autant faire attention à l’heure ni au fait que leurs petits amis respectifs les attendaient surement dans la salle commune à se demander ce qu’elles faisaient.
Molly finit par monter voir ce qu’elles faisaient –d’autant qu’elles n’avaient rien mangées depuis un bout de temps. Ginny voyant sa mère arriver cessa de parler et l’observa calmement.

- Tu as l’air plus calme.

- Et toi, trop calme maman.

Elle sourit à sa fille, Hermione se tordait nerveusement les mains.

- Je vais rassurer Ron, il avait peur que tu le tue le jour où tu le croiserais à nouveau.

Ginny rit nerveusement et lança l’oreiller sur Hermione alors que celle-ci atteignait la porte. La brune agita négligemment la baguette et Ginny reçu l’oreiller en pleine tête. Et le rire de la jeune fille résonnant à ses oreilles. La rousse prit mentalement note de se venger en prenant garde à la baguette de son amie. Molly arborait un léger sourire en coin. Un sourire aimable plus que moqueur. Pourtant, elle put le voir faner sur les lèvres de sa mère.

- Qu’y a-t-il entre Harry et toi ?

Ginny déglutit et se mordilla les lèvres, elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle fuit longuement le regard de sa mère. Elle inspira profondément avant de prendre la parole.

- Maintenant, je ne sais pas exactement… Entre le match durant lequel j’ai battu Cho et gagné la coupe et l’enterrement de Dumbledore, nous étions… ensembles.

Les mots avaient eu du mal à sortir –plus particulièrement le fait qu’elle ne savait pas où en était leur relation désormais. Elle mentait en partie à sa mère mais elle ne pouvait décemment pas lui dire : « En fait, on est plus ensembles mais je l’aime à en mourir. Et en plus, on s’est embrassés avant de nous endormir l’un dans les bras de l’autre. » Elle aurait tout de suite pensé qu’il y avait eu… plus.

- Pourquoi n’êtes-vous plus ensembles ?

Et pourquoi sa mère ne cessait de poser ce genre de question ? La jeune femme réfléchit un moment, maltraitant un peu plus sa lèvre inférieure.

- Parce qu’Harry est Harry… Il voulait me protéger des Mangemorts et de Tu-Sais-Qui. Et ce, en m’éloignant de lui.

Molly sembla réfléchir pendant un moment, puis, elle fronça légèrement les sourcils. La jeune femme l’imita, se demandant ce qui allait bien pouvoir suivre.

- Vous passez autant de temps ensemble et tu vas me dire que tu ne sais pas où en est votre relation aujourd’hui ?

Ginny ferma les yeux, refusant de croiser le regard de celle qui réussissait à la mettre mal à l’aise. Elle poussa un profond soupir avant de se lancer :

- Je l’aime. Je suis sûre de ça. Je crois aussi qu’il m’aime. Mais là, tout de suite, il va falloir qu’on parle. On a pas mal de choses à mettre au point.

La rouquine savait que ses joues arboraient une teinte cramoisie. Il était étrange d’avouer à sa mère qu’elle aimait le jeune homme. Le dire à Hermione était naturel mais là, il s’agissait de sa mère. Elle se pinça les lèvres et osa s’arrache à la contemplation –ô combien intéressante- de ses mains. Son regard se posa sur le visage de celle qui lui avait donné la vie, elle souriait. Très vite, sa mère l’enlaça et elle dû lutter pour continuer à respirer. Un peu plus tard, sa mère la laissa –enfin- seule. Elle prit un moment pour se calmer, se détendre et se demander ce qu’il se passait en bas. Sans vouloir l’admettre, elle redoutait d’être confrontée à sa famille après l’incident du « réveil ». Elle ne se sentait pas fautive, après tout, les bras du jeune sorcier étaient très confortables. La rouquine soupira avant de prendre son courage à deux mains et de descendre dans la salle commune des Gryffondors. Elle observa longuement la pièce, abasourdie. En fait, cette salle si pleine de vie et d’activité en temps normal était… déserte. A l’exception d’elle-même, d’un plateau sur lequel trônaient des sandwichs et… Harry. Elle s’approcha lentement de lui, réfléchissant à ce qu’elle devait faire. Finalement, elle opta pour la « meilleure solution ». Autrement dit, attraper deux –ou trois- sandwichs et s’installer confortablement sur les genoux du brun. Instantanément, les bras du jeune sorcier entourèrent sa taille, la serrant contre lui. Elle ne dit rien, se contentant de donner l’un des sandwichs à Harry tout en dévorant le sien. Très vite –pour ne pas dire immédiatement,- ils furent à court de ravitaillement. Ginny voulut se lever mais le jeune homme l’en empêcha, haussant les sourcils, elle l’interrogea du regard. Pour toute réponse, il sortit sa baguette et la pointa sur le plateau. Un instant plus tard, celui-ci planait juste à côté d’eux et attendait le bon vouloir des deux jeunes gens. Une fois qu’ils furent repus, ils se regardèrent en silence. Un silence devenu lourd en quelques secondes que Ginny ne put s’empêcher de briser.

- Pourquoi, ou plutôt par quel miracle, la salle commune est-elle déserte ?

- Ta mère et Hermione se sont occupées de jeter les importuns et les « parasites » hors de cette pièce.

Il souriait, un sourire en coin qui la faisait fondre. Elle s’accorda un sourire, fière de savoir que sa mère et sa meilleure amie avaient réussi à faire le « ménage » aussi vite. Elle se demanda combien de temps « en paix » il leur restait. Ils devaient parler, mais comment engager cette conversation ? Le silence finit par s’installer à nouveau. Et cette fois-ci, elle ne savait pas comment le briser. Il sembla hésiter longuement, ne sachant sûrement pas comment mettre fin à cette situation. Il finit par fixer la cheminée et soupirer.

- Tu m’as beaucoup manqué tu sais ?

Elle se serra un peu plus contre lui, respirant son odeur –odeur qui lui avait atrocement manquée ces derniers mois. Elle se demanda un instant pourquoi tout était aussi compliqué.

- Tu m’as manqué aussi.

Elle ne savait si elle devait ajouter quelque chose ou se taire, ne rien dire et le laisser parler. Elle le connaissait bien, et à la façon dont il jouait avec une mèche de ses cheveux, elle comprit qu’il n’osait pas poursuivre.

- Alors… tu as pu inviter des filles ?

Sa gorge se noua et son estomac se contracta violemment lorsqu’il cessa de jouer avec ses cheveux. Elle se força à le regarder dans les yeux en attendant sa réponse. La jeune femme eut le souffle coupé face à toutes les émotions qui passèrent dans ce regard.

- Non. Et même si j’avais pu, il n’y en a qu’une que j’aurai invité. Et toi ? Tu es sortie avec d’autres garçons ?

Elle ne put s’empêcher de sourire face à la jalousie qui perçait dans sa voix –sans être persuadée que quelques minutes plus tôt, cette jalousie n’ait pas percée dans la sienne. Elle ne décrocha pas son regard des yeux émeraude de son petit-ami.

- N’ai-je pas dit que je t’attendrai ? Au fait, qui est cette fille qui aurait eu la chance d’être invitée par le Survivant ?

Il grimaça, elle l’ignora attendant une réponse. Elle voulait qu’il le dise, qu’il l’avoue devant elle et elle seule.

- Severus Rogue !

Ils éclatèrent de rire comme au bon vieux temps. Ce temps où ils étaient encore insouciants, quand ils étaient ensembles.

- Sérieusement Harry !

- Toi ! Qui d’autre ?

Son cœur se mit à battre la chamade. Elle cessa de respirer pendant quelques secondes.

- Pourquoi ?

Il caressa doucement son visage. Une multitude de sentiments et d’émotions passèrent dans son regard.

- Parce que… Je t’aime.

Elle sourit avant de l’embrasser tendrement.

- Je t’aime aussi Harry.

Il sourit, son regard s’illumina et il la serra contre lui avec plus de force. Quelques minutes plus tard, ils descendaient les étages mains dans la main en direction de la Grande Salle. Le trajet fut bien plus long que prévu –conséquence des nombreux arrêts qu’ils durent effectuer.


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